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Un bon nul

Mercredi, 16 février 2005

Par Paolo Menicucci

[1] Le Parma FC a soumis le VfB Stuttgart à rude épreuve lors de la seconde période au stade Ennio Tardini, mais les Allemands sont parvenus à parer les attaques et terminent leur seizième de finale aller de la Coupe UEFA avec un bon match nul.

Hildebrand héroïque

[2] C'est Stuttgart qui menait les débats en première période, mais Parme a haussé son niveau de jeu au retour des vestiaires. Les Allemands pouvaient alors remercier leur gardien, Timo Hildebrand, tout particulièrement pour deux superbes arrêts qui leur permettent de quitter l'Italie sur un score nul.

Des joueurs au repos

[3] Au moment de faire la composition de son équipe, Pietro Carmignani, l'entraîneur de Parme, avait un œil sur la prochaine rencontre de Serie A, un match capital face au Brescia Calcio en vue du maintien. Il a donc décidé de laisser plusieurs de ses joueurs clés au repos : ainsi, Sébastien Frey, Marco Marchionni, Mark Bresciano et Domenico Morfeo étaient ménagés, et Alberto Gilardino débutait la rencontre sur le banc.

Duo d'attaquants

[4] Son homologue de Stuttgart, Matthias Sammer, devait quant à lui se passer de Kevin Kuranyi, Andreas Hinkel, Philipp Lahm et Marco Streller. L'équipe allemande a donc débuté le match avec une attaque composée du Brésilien Cacau et du Hongrois Imre Szabics. Markus Babbel, ancien international allemand, avait été appelé en renfort au sein de la défense.

Premier coup de chaud

[5] Les visiteurs menaient le rythme en début de rencontre, mais ce sont les Italiens qui étaient tout proches d'ouvrir le score à la huitième minute. Vincenzo Grella trouvait Andrea Pisanu dans le dos des défenseurs, et ce dernier forçait Hildebrand à plonger dans ses pieds.

Occasions manquées

[6] Stuttgart continuait néanmoins de maîtriser les débats et se procurait des occasions d'ouvrir la marque. Silvio Meissner (17e minute) et Aliaksandr Hleb (19e) obtenaient tous deux de bonnes opportunités, mais sans parvenir à les cadrer.

Baisse de pression

[7] A la suite de l'occasion de Hleb, aucune des deux formations ne parvenait à se créer de nouvelles occasions en première mi-temps : Stuttgart réduisait sa pression sur les joueurs parmesans, qui, de leur côté, avaient du mal à déstabiliser une défense allemande bien organisée. Cependant, dès la reprise, Stuttgart manquait de peu d'ouvrir la marque, mais le tir de Martin Stranzl, à la limite de la surface de réparation, passait juste au-dessus de la transversale.

Un tir puissant

[8] Au retour des vestiaires, Parme se montrait beaucoup plus déterminé et acculait les Allemands dans leur propre moitié de terrain. Hildebrand était une nouvelle fois mis à contribution par Pisanu, dont la frappe puissante et à bout portant du pied droit était sauvée d'un superbe plongeon.

Le danger venu du corner

[9] Quelques minutes plus tard, le gardien allemand, auteur d'une superbe prestation, effectuait un autre sauvetage sur un tir à ras de terre de Giuseppe Cardone qui avait frappé des abords de la surface. Il détournait la balle en corner, mais le coup de pied de coin créait une nouvelle situation chaude : Meissner déviait malencontreusement le ballon vers ses propres buts, mais Szabics préservait la cage de son équipe inviolée grâce à un sauvetage sur la ligne.

Des espoirs conservés

[10] A 25 minutes du terme du match, Carmignani remplaçait Francesco Ruopolo par l'international italien Gilardino, mais l'entrée en jeu du buteur maison ne suffisait pas à Parme pour faire craquer Stuttgart, qui tenait bon jusqu'au coup de sifflet final. Les deux équipes se séparaient sans que le jeu ait déterminé de vainqueur, mais toutes deux conservent leurs chances de se qualifier pour les huitièmes de finale : la décision se fera donc à Stuttgart, jeudi prochain.