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Les Bleus restent en course

Mercredi, 13 octobre 2004

[1] Comme en 2002, Sylvain Wiltord fut le buteur providentiel à Nicosie. Celui qui a permis à la France d'ouvrir la marque en première période et de rester au sommet du Groupe 4 en compagnie de la République d'Irlande.

Grosse pression

[2] Il fut imité par Thierry Henry à la 71e minute. La défense française est toujours invaincue dans ces éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2006. Ils se poursuivront le 26 mars 2005. D'ici , l'équipe de France peut souffler. Elle a évacué une grosse pression.

Luyindula remplace Cissé

[3] La composition de cette formation n'avait guère changé par rapport au second 0-0 lors des quatre premiers matches, samedi dernier contre l'Eire au Stade de France. Le retour du capitaine Patrick Vieira était écrit et reléguait Rio Mavuba sur le banc tandis que Djibril Cissé cédait sa place à Péguy Luyindula.

Panayiotou intervient

[4] Dès la 40e seconde, le néo-Marseillais se signalait en servant Robert Pires sur la gauche, le centre de ce dernier était coupé par le gardien Nikos Panayiotou, sous la menace de Sylvain Wiltord. Dans un GSP Stadium dégarni, les Français ne pouvaient mieux débuter

Bon début, mauvaise suite

[5] Les quinze bonnes premières minutes, qui rappelaient l'entame de match faite le 18 août contre la Serbie-Monténégro (1-1) à Rennes, étaient rapidement gâtées. Des erreurs individuelles et un à-peu-près collectif remettaient en selle coéquipiers de Panayiotou.

Maladresses et inquiétudes

[6] Des Bleus maladroits se montraient incapables de déstabiliser le bloc mis en place par Momcilo Vukotic. Et dire qu'il y a quatre jours, Chypre avait arraché le nul 2-2 contre les îles Féroé... Inquiétant.

Exploits de Barthez

[7] Très inquiétant même lorsque Yiannis Okkas se signalait. Par mégarde, la défense française le laissait en tête-à-tête avec Fabien Barthez. Le gardien de l'Olympique de Marseille gagnait ce duel en deux temps (26e) : les deux seuls exploits français de cette première période.

Wiltord soulage la France

[8] Car comment ranger le but salvateur de Sylvain Wiltord au rang des hauts faits ? L'ailier de l'Olympique Lyonnais- meilleur Français sur le champ - transformait le deuxième vrai mouvement collectif (Pires-Luyindula-Vieira à une touche de balle) à la 38e minute. Ouf ! Tout le clan des anciens champions d'Europe pouvait souffler. A la 40e, Péguy Luyindula faillit même doubler la mise sur un troisième tir cadré avant le repos, repoussé du pied par Panayiotou.

La reprise de Georgiou

[9] Daniel Moreira honorait une intéressante 3e sélection au retour des vestiaires quand Domenech le lançait à la place de Robert Pires. Les Chypriotes, eux, reprenaient très fort, visiblement convaincus qu'ils pouvaient égaliser. Ils auraient pu y parvenir par Stavros Georgiou qui loupait une reprise à bout portant sur un centre de Constantinos Makkrides.

Henry marque enfin

[10] Peu avant, Domenech affichait ses intentions en faisant entrer Patrice Evra à la place de Luyindula. Il fallait préserver ce résultat synonyme d'espoir. C'est donc en position d'avant-centre isolé que Thierry Henry inscrivait le but de la délivrance. Le meilleur attaquant de la Premier League avec l'Arsenal FC trompait le gardien chypriote venu à sa rencontre de l'extérieur du pied droit.

Poteau pour Lambrou

[11] Neuf minutes plus tard, une tête de Lambros Lambou venait bien s'écraser sur la base du poteau gauche de Barthez, les Français tenaient leur seconde victoire à l'extérieur. En plus de deux 0-0 à domicile, les voilà avec huit points. Autant que l'Eire qui a battu les Iles Féroé 2-0 à Dublin. France - Suisse, au Stade de France le 26 mars, sera donc l'occasion à ne pas rater pour écarter les Helvètes de la route qui mène à la phase finale en Allemagne.

Les Bleus fêtent l'ouverture du score par Wiltord