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C'est pas gagné !

Samedi, 4 septembre 2004

[1] L'équipe d'Israël, d'un niveau équivalent à celle qui s'était inclinée 3-0 ici le 11 octobre 2003, a cette fois résisté. Elle aurait même pu s'imposer, comme en 1993 au Parc des Princes.

La pente est forte

[2] Timorée, brouillonne et pas vernie, la génération bleue qui arrive va devoir batailler pour gagner son billet pour l'Allemagne. Elle occupe pour l'instant la 3e place dans le Groupe 4 des éliminatoires de la Coupe de Monde de la FIFA. Il est déjà acquis qu'elle ne réussira pas le sans-faute qui avait précédé le dernier EURO.

Se reprendre mercredi aux Féroé

[3] Pour son premier match au Stade de France, Raymond Domenech essuie donc, sous les sifflets, un échec qu'il faudra effacer mercredi à Torshavn face aux Féroé, balayées 6-0 ce soir par la Suisse. Comme lors de son match amical le 18 août contre la Bosnie à Rennes (1-1), la France s'est étiolée au fil de la rencontre, perdant son organisation et sa concentration.

Dix minutes d'attente

[4] Il ne fallait pourtant attendre que 10 minutes pour voir la première action chaude sur le but israélien. Sur un corner de Jérôme Rothen, Nir Davidovitch passait au travers, Patrick Vieira reprenait de l'épaule mais Tal Ben Haim dégageait sur sa ligne. Le même Ben Haim jouait encore les derniers remparts sur la frappe de Rothen adressée quelques secondes plus tard. Puis William Gallas, décalé de la tête par Sébastien Squillaci, surpassait Igal Antebi mais ne parvenait pas à lober Davidovitch (11e).

Stade rempli à moitié

[5] Cette bonne période libérait les nouveaux Bleus. Un retourné acrobatique de Gaël Givet dans un angle impossible (23e) soulevait même les premiers soupirs d'aise dans un stade rempli à moitié (40 000 spectateurs).

Israël joue le nul

[6] Après quelques timides sorties en début de match, les hommes d'Avraham Grant se repliaient progressivement et efficacement. Avant la pause, ni Thierry Henry (tir des 25 mètres trop à droite, 26e), ni Claude Makelele (28e, main ferme de Davidovitch), ni Saha (46e, tête piquée hors cadre) n'allaient marquer ce but espéré par une assistance jusque- conciliante.

Israël se rebiffe

[7] Le début de la seconde période n'étant guère plus brillant, Raymond Domenech décidait de faire entrer Ludovic Giuly à la place de Bernard Mendy. Yaniv Katan, lui, en profitait pour placer une bonne frappe captée par Grégory Coupet (58e). A partir de l'heure de jeu, c'est Israël qui dominait : Giuly dégageait sur la ligne une splendide tête (66e).

Pires, en vain

[8] Un sursaut trop désordonné poussait les Bleus de nouveau à l'attaque. Une nouvelle frappe d'Henry butait sur Davidovitch (75e). L'entrée de Robert Pires apportait de la vitesse. Mais pas assez pour faire la différence tandis que la défense à trois des Bleus pouvait plier en contre-attaque à tout moment, comme sur ce tir contré de Yossi Benayoun (76e).

Défense ardente

[9] Sur la fin de la rencontre, Henry aurait pu enfin ouvrir le score avec des occasions franches aux 79e et 83e minutes. Las, le meilleur attaquant d'Angleterre se heurtait à une défense ardente, motivée par le bon résultat à saisir. Elle validait une des nombreuses idées neuves de Domenech : "La France est redevenue une équipe comme les autres".

(France) V (Israel)