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Les rivaux dos à dos

Mercredi, 8 septembre 2004

[1] A l'issue du match disputé à Athènes entre les deux favoris du Groupe 2, la Grèce et la Turquie, qui s'est soldé par un bien triste match nul, les deux nations sont encore à la recherche de leur première victoire dans cette phase des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2006.

Des débuts difficiles

[2] Les deux favoris de ce groupe ont entamé la partie tambour battant, bien décidés à rebondir après leurs premiers matches décevants disputés samedi. Les Grecs, vainqueurs de l'UEFA EURO 2004™, avaient été battus 2-1 en Albanie tandis que les Turcs, demi-finalistes de la Coupe du Monde en 2002 étaient tenus en échec 1-1 à domicile face à la Géorgie.

Un sauvetage miraculeux

[3] Rien de particulier à signaler durant les quinze premières minutes avant que la défense turque ne soit prise à revers par une longue passe à destination de Stelios Giannakopoulos lequel n'avait plus que le gardien Rüstu Reçber à battre. Alors que son tir se dirigeait tout droit au fond des filets, il a fallu un sauvetage acrobatique de Servet Cetin sur la ligne pour que la cage turque reste inviolée.

Nikopolidis sauve les siens

[4] Cette mésaventure revigorait les visiteurs. A la 25e minute de jeu, le ballon parvenait à Nihat Kahvechi dans la surface de réparation mais son tir violent était brillamment détourné au dessus de la barre transversale par le gardien grec Antonios Nikopolidis.

Katsouranis manque sa tête

[5] Tandis que la première période touchait à sa fin, le jeu commençait à s'ouvrir, ce qui permettait à la Grèce de prendre l'avantage au tableau d'affichage à la 39e minute lorsqu'un déboulé de Giourkas Seitaridis sur l'aile droite mettait sérieusement à mal la tranquillité de la défense turque. Rüstü était alors mis à contribution mais ce dernier ne boxait pas suffisamment le ballon qui atterrissait alors sur la tête de Konstantinos Katsouranis. Le joueur de l'AEK Athens FC ne parvenait cependant qu'à adresser une tête peu appuyée, et ce pour le plus grand soulagement du gardien turc.

La tête de Baris

[6] Le niveau d'intensité de la partie chutait sérieusement après la pause, les deux équipes donnant l'impression de vouloir se contenter du point du match nul bien avant la fin de la rencontre. Les occasions se faisaient alors rares, la seule digne d'être relevée étant celle du Turc Deniz Baris à la 75e minute. Mais son coup de tête, qui reprenait un centre venu de la droite, n'inquiétait en aucune mesure Nikopolidis. La Grèce finissait par mettre la balle au fond des filets deux minutes plus tard, mais le but d'Angelos Charisteas était immédiatement refusé par l'arbitre en raison d'une faute tout à fait évidente commise sur Rüstü.

Un penalty non sifflé ?

[7] A sept minutes du coup de sifflet final, les supporteurs grecs se levaient comme un seul homme pour demander un penalty lorsque Katsouranis s'écroulait dans la surface. Mais l'arbitre suédois de la rencontre, M. Anders Frisk, ne voulait rien entendre. Le match se terminait finalement sur un match nul qui ne faisait les affaires ni des Grecs, ni des Turcs, en vue de leur qualification.

le Turc Emre Belözoglu à la lutte avec le Grec Giorgos Karagounis