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Le finaliste s'arrête

Mercredi, 9 mars 2005

Par Jacques Valstar au stade Louis II

[1] Après la leçon de réalisme de l'aller, le PSV Eindhoven a continué de dispenser ses savoirs au finaliste sorti de l'UEFA Champions League. Les hommes de Guus Hiddink, premiers vainqueurs à Monaco depuis le Rangers FC en 2000 en C1, ont rappelé que la sobriété, la détermination, la force physique et l'abnégation font les grandes équipes.

Pas de regret

[2] Battu par Jan Vennegoor of Hesselink en première période et par DaMarcus Beasley en seconde, Monaco n'a pas grand-chose à regretter. Il n'y avait pas de place pour le grain de folie que certains joueurs voulaient glisser dans la machine venue du Brabant.

Un premier round d'observation !

[3] Dès l'entame, le premier corner était batave, mais ne donnait rien, bien dégagé par Jaroslav Plasil. Sur l'attaque suivante Mohamed Kallon permettait au gardien du PSV de se mettre en évidence. Patrice Evra, contré par Alex, obtenait un coup de pied de coin, sans résultat. Lucas Bernardi tentait sa chance sur un tir des 20m qui s'envolait dans le ciel de la Principauté. Ce n'était pas la folie attendue. Plasil servait Kallon seul aux six mètres mais ce dernier était contré par Heurelho Gomés, le gardien hollandais. Les joueurs du PSV désserraient l'étreinte par de longs dégagements.

Monaco frustré

[4] L'ASM posait le jeu par des passes courtes. Ernesto Chevanton trouvait Javier Saviola qui servait Plasil à la limite de la surface, mais le tir de ce dernier ne trouvait pas le cadre.

But pour le PSV

[5] Le PSV, sur corner de Mark van Bommel, marquait de la tête par Vennegoor of Hesselink, seul à quelques mètres du but de Flavio Roma, impuissant.

Monaco perd son football

[6] Sur une faute d'André Ooijer sur Patrice Evra, la frappe de Chevanton ne donnait toujours rien ! Les défenseurs monégasques essayaient de servir dans de bonnes conditions leurs attaquants, mais ils ne les épaulaient pas assez.

Monaco souffre

[7] Park Ji-sung se distinguait en se présentant seul devant le but monégasque, mais Roma se détendait bien. Son compatiote Lee Young-Pyo était aussi averti. Monaco souffrait et n'arrivait pas à mettre en difficulté la défense très physique du PSV.

45 minutes pour marquer 3 buts

[8] Au retour, l'ASM allait-elle présenter un autre visage ? Chevanton obtenait le premier corner mais Gomés captait bien la balle. Douglas Maïcon s'enfonçait ensuite dans la défense hollandaise, sans trouver de partenaire démarqué. Le PSV écartait sur les ailes, conservait la balle, luttait dans tous les espaces. Et Monaco ? Encore une faute sur Saviola mais le coup-franc était joué trop court.

Au chat et à la souris

[9] Kallon perdait un ballon au centre du terrain et Phillip Cocu tirait à côté. Chevanton, encore lui, le joueur le plus en vue de la soirée, loupait le cadre, puis c'était au tour de Saviola de voir son tir passer au-dessus de la transversale. Emmanuel Adebayor remplaçait alors Plasil.

Beasley enfonce le clou

[10] C'était le moment choisi par DaMarcus Beasley, lui aussi entrant, pour mettre fin aux espoirs azuréens en contre (0-2, 69e). Les chœurs des supporters bataves couvraient les encouragements des spectateurs de la Principauté ! Les espoirs monégasques étaient brisés. Le capitaine Gaël Givet etait même expulsé pour une faute sur Jefferson Farfán (76e). A dix, Monaco était incapable de sauver l'honneur.

Et maintenant, Auxerre

[11] Il reste à savoir quelles traces cette défaite et cette déception vont laisser dans les têtes monégasques. Nous devrions être fixés dès dimanche, en Championnat, contre l'AJ Auxerre, toujours européen.